Si cette Coupe d’Afrique des Nations a reçu plusieurs éloges comme étant l’une des plus belles CAN des dernières décennies, elle n’a cependant pas été sans incident.
Suite à l’altercation entre le défenseur centrale de la RDC Chancel Mbemba et le sélectionneur du Maroc Walid Regragui lors du match de la phase de poule, Yassine Bounou a confié dans le podcast Colinterview que le conflit était parti d’un malentendu, qui a tourné en « une guerre médiatique » à la suite des déclarations ambiguës du capitaine des Léopards :
Il dit ‘il n’y a que Dieu qui sait ce que [Walid Regragui] m’a dit’. Tu laisses l’ambiguïté, les gens parlent… Ce n’était pas bien. Ou il ne faut pas parler et de ne rien dire, ou il faut sortir et dire exactement ce qui s’est passé. Tout ce qui a été relayé est du n’importe quoi. On cherche le moindre truc pour créer quelque chose. Il peut y avoir du racisme partout, sauf en Afrique.
A l’issue de la rencontre qui s’est soldée sur un match nul (1-1) et une grosse embrouille générale en fin du match, le gardien d’Al-Hilal a essayé de calmer Mbemba, réussissant ainsi à connaître la raison qui a contrarié ce dernier.
Bono appui également que son coéquipier Youssef En-Neysri était victime des insultes du défenseur d’OM durant le match, et l’a entendu inciter ses coéquipiers congolais de blesser le jeune marocain Azzedine Ounahi qui évolue au même club que lui.
Il me dit : ‘il ne faut pas me dire que je suis con’. Je ne comprenais pas exactement ce qui lui arrivait. Il est sorti le premier, j’ai essayé de le suivre. C’est un bon joueur, mais après il sort en conférence de presse en déclarant : ‘je ne vais pas dire ce qu’il m’a dit’ (…) Le lendemain, ça a parlé. J’ai discuté avec Walid [Regragui] pour lui dire que [Mbemba] avait dit qu’on lui avait dit qu’il avait été traité de con. Il y a eu cette embrouille entre les joueurs et le capitaine du Congo. Youssef En-Nesyri me disait que pendant tout le match, [Chancel Mbemba] ne faisait que l’insulter alors que Youssef ne lui avait pas parlé. Après, [Chancel] disait à ses coéquipiers d’aller vers Azzedine Ounahi pour le blesser. Après le match, c’était vraiment chaud
A la suite de la sanction décidé par la CAF pour le sélectionneur marocain Walid Regragui, la Fédération marocaine de football (FRMF) a lancé un appel pour l’annulation des mesures prises à l’encontre de l’entraîneur.
Par contre, suite à cette confession de Yassine Bounou, le blâme tombe désormais sur Chancel Mbemba, notamment sur ses commentaires qui incitaient à la violence et qui ne restera pas certainement sans suite auprès de l’Olympique de Marseille.