Le sacre de la Côte d’Ivoire à la CAN 2023 a récemment attisé l’intérêt des jeunes joueurs et des binationaux pour intégrer la sélection nationale, à l’instar du Franco-Ivoirien Tiémoué Bakayoko.
Né en région parisienne de parents ivoiriens, Tiémoué Bakayoko n’a cumulé qu’une seule apparition avec l’équipe de France (face à l’Espagne le 28 mars 2017). Ayant peu de chances d’être rappelé par les Bleus, il a récemment évoqué la possibilité de se tourner vers les Éléphants.
Invité à commenter cette déclaration dans l’émission « Talents d’Afrique » sur Canal+ Sport Afrique, Emerse Faé a exprimé sa position de manière ferme et directe :
Son profil ne représente pas une urgence pour l’équipe nationale de Côte d’Ivoire. Les joueurs binationaux ne doivent pas intégrer la sélection par défaut.
La situation du joueur du FC Lorient, toujours indécis quant à sa sélection nationale, a fait l’objet de vives critiques de la part du technicien ivoirien. Insistant sur les origines des joueurs binationaux, le héros de la CAN 2023 a apporté des éclaircissements sur le cas de ce joueur de 29 ans lors d’une interview accordée à 90 Football :
Notre approche ne consiste pas à solliciter des joueurs indécis. Nous privilégions ceux qui sont entièrement déterminés et prêts à défendre les couleurs du pays. (…) On doit considérer avant tout qu’on est Ivoirien. Certains le sont de naissance, d’autres par filiation. Ce qui compte vraiment, ce n’est pas la manière dont on est Ivoirien, mais si on est prêt à se battre pour la Côte d’Ivoire. Peu importe si on est né sur le sol ivoirien ou en France de parents ivoiriens, pour moi, cela ne fait aucune différence. Nous sommes tous simplement Ivoiriens.
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🔸Emerse Faé, les binationaux et la clarification.
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Cette déclaration d’Emerse Faé anéantit l’espoir de Tiémoué Bakayoko de rejoindre les rangs des champions de la 34e édition de la CAN. S’il est vrai que Faé souhaitait initialement conserver l’effectif qui lui a permis de devenir une légende africaine, il a finalement décidé d’intégrer Guéla Doué dans ses plans, ce qui le place aujourd’hui face à un dilemme de titularisation.