Le sélectionneur des Léopards, Sébastien Desabre, n’a pas perçu son salaire depuis 6 mois. Cette information, révélée par le team manager des équipes nationales de la RDC, Dodo Landu, a jeté un pavé dans la marre et suscite de nombreuses interrogations.
Alors que la sélection congolaise retrouve peu à peu son lustre d’antan, cette situation financière désastreuse risque de fragiliser les acquis récents. Sébastien Desabre, artisan principal de cette renaissance, se retrouve privé de ses émoluments depuis de longs mois, un manque de considération inacceptable.
Dodo Landu n’a pas manqué de pointer du doigt l’absence de réaction du gouvernement congolais face à cette situation. Les raisons de ce non-paiement restent floues et soulèvent de nombreuses questions. En conférence de presse, la team manager des Léopards a déclaré :
Selon la FIFA, si un sélectionneur est impayé durant deux mois consécutifs, le contrat peut être rompu. Début juin, Desabre a cumulé 6 mois d’arriérés. Il aurait pu partir libre s’il avait envie et on aurait été condamné à lui verser la totalité de son contrat. L’argent n’est pas important pour le coach. Il a une vision pour le football du pays en accord avec le chef de l’État lui-même.
Malgré cette situation financière tendue, Sébastien Desabre a récemment prolongé son contrat avec la FECOFA pour une durée de 5 années. Un nouveau bail qui, selon Dodo Landu, est assorti d’une rémunération inférieure à celle du premier contrat signé en 2022.
Cette affaire de salaires impayés risque d’avoir des conséquences néfastes sur le climat au sein de l’équipe nationale. La motivation des joueurs et la cohésion du groupe pourraient en pâtir. Les performances de l’équipe nationale sur le terrain risquent également d’en être affectées.
Face à ces révélations troublantes, le silence des autorités congolaises est assourdissant. Aucune explication n’a été fournie pour justifier ce manque de paiement. Cette attitude méprisante envers le sélectionneur et son staff est inacceptable et ne fait qu’aggraver la situation.
