Après une défaite contre la RD Congo (1-0) lors de la première journée, la Guinée a pris sa revanche en s’imposant à son tour 1-0 dans le match de ce samedi 16 novembre, comptant pour la cinquième journée des qualifications à la CAN 2025.
Lors de la conférence de presse d’après-match, le sélectionneur national Michel Dussuyer a exprimé sa satisfaction par rapport au résultat, en soulignant la difficulté de la rencontre et le niveau actuel de l’adversaire.
On a eu en face de nous une équipe très difficile à bouger, difficile à manœuvrer. C’est une des meilleures équipes du moment sur le continent africain, donc c’était une opposition forte. On savait qu’on n’aurait pas tout le temps, le contrôle des choses. (…) On a été récompensés grâce au courage et à l’abnégation en toute fin de match. Donc c’est des fins qui sont toujours très riches en émotions.
Grâce à cette victoire, le Syli se rapproche de la qualification. Pour obtenir leur billet, Serhou Guirassy et compagnie doivent absolument éviter la défaite pour leur match contre la Tanzanie, qui est à noter 3e du groupe H avec 7 points au compteur, tandis que la Guinée en compte 9.
Concernant cette rencontre cruciale, qui aura lieu le mardi 19 novembre lors de la 6e et dernière journée de ces éliminatoires, l’entraîneur français fait le point :
On n’a pas fini. Il reste encore un match à Dar es Salaam pour aller chercher cette qualification. En tout cas, ce qu’on veut, c’est ne pas subir. On sait que ça va être chaud là-bas. Le stade va être plein. Il y aura beaucoup de supporters qui vont pousser leur équipe. Il y aura beaucoup de pression des deux côtés. Chercher la qualification devant son public, ce n’est pas toujours aisé.
Mais en tout cas, ça passe par le jeu. Si on arrive à être toujours rigoureux et bien organisé, comme on l’a été ce soir, même si on a laissé quelques espaces au milieu, on peut s’en sortir. En organisant ça, on a déjà un bloc très compact. On s’attend à ne pas avoir des problèmes. Maintenant, c’est pareil, c’est une finale. Ça va se jouer sur les détails. On part avec deux points d’avance. Mais ça ne garantit rien.