L’avenir de Samuel Eto’o à la tête de la Fédération Camerounaise de Football (Fecafoot) ne tient plus qu’à un fil. Alors qu’il est déjà dans l’eau chaude avec la Confédération Africaine de Football, l’ancien international camerounais aurait également d’autres cibles dans le dos.
Alors que l’enquête de la CAF sur des soupçons de trucage de matchs au Cameroun n’a pas encore rendu ses conclusions, le président de la FECAFOOT se retrouve une nouvelle fois devant le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) à Lausanne, annonce Sport News Africa. Son avenir à la tête de l’instance faîtière du football camerounais est en jeu.
Alors que la Fécafoot est en proie à l’inquiétude, les opposants de Samuel Eto’o ont de nouveau saisi le Tribunal Arbitral du Sport (TAS). Ils invoquent un « déni de justice », selon un courrier adressé à la fédération la semaine dernière par Delphine Deschenaux-Rochat, conseillère auprès de l’instance basée à Lausanne.
Une cinquantaine de plaignants (des dirigeants, la Ligue de football professionnel du Cameroun,…) demandent la suspension de l’ancien joueur de Barcelone de ses fonctions et de toutes activités liées au football. Ils ont déposé une déclaration d’appel auprès du TAS le 15 mars, d’après la source. Les prochaines semaines s’annoncent comme étant cruciaux pour le président de la Fédération camerounaise de football.