La Confédération Africaine de Football (CAF) a annoncé, jeudi dernier, dans un communiqué officiel, qu’elle avait saisi sa Commission d’Audit et de Gouvernance afin d’ouvrir une enquête approfondie.
L’instance panafricaine a également appelé à la sollicitation d’un cabinet d’audit ou d’avocats internationalement reconnu pour mener une investigation indépendante sur les allégations de violations des règles internes en matière d’audit et de gouvernance au sein de la CAF. Les résultats de cette enquête seront ensuite soumis au Comité Exécutif de la CAF, d’après la Gazette du Fennec.
Au cœur de ces accusations figure un rapport, que le Secrétaire Général Veron Mosengo-Amba a tenté de dissimuler, dénonçant un environnement de travail stressant, contraire à l’éthique et non professionnel au sein de l’administration de la CAF. Ce rapport met également en lumière des cas répétés de langage inapproprié de la part du secrétariat général envers ses collaborateurs.
Véron Mosengo Amba a catégoriquement rejeté ces allégations, les qualifiant de diffamatoires. Il suggère que ces accusations sont une tentative de sabotage visant à discréditer ses efforts pour assainir une institution qu’il juge avoir été mal gérée par le passé. Selon lui, l’enquête indépendante démontrera le caractère infondé de ces allégations.
Que ces accusations soient fondées ou non, elles ont mis au jour un scandale de grande ampleur au sein de la CAF. Ce scandale pourrait bien entraîner la démission du Secrétaire Général et bouleverser les rapports de force au sein d’une institution gangrénée par des luttes intestines et des conflits d’intérêts.