Après le départ de Djamel Belmadi de son poste de sélectionneur de l’Algérie, suite à une Coupe d’Afrique décevante en Côte d’Ivoire, l’équipe nationale d’Algérie compte à présent sur le coach Vladimir Petković, qui a rejoint la FAF il y a déjà quelques semaines.
Après avoir guidé avec brio l’équipe de Suisse pendant 7 ans, réalisant plusieurs exploits, le technicien de 60 ans se lance un tout nouveau challenge, pour la première fois en Afrique, avec la sélection algérienne. Alors que l’Algérie s’apprête à entamer sa date FIFA et à affronter la Bolivie (22 mars) et l’Afrique du Sud (26 mars), il est important de relever quelques points qu’on aimerait retrouver dans la méthode « Petković ».
Un mental d’acier est demandé en sélection
Étant connu pour son grand sang-froid et sa capacité d’analyse, même dans les moments les plus difficiles, Vladimir Petković pourrait grandement apporter sur le plan mental au groupe. En effet, sous l’ère Belmadi, le manque de confiance par moment et la mauvaise gestion de la pression étaient certains des principaux défauts qu’on reprochait aux Fennecs. Avoir un homme comme Petković sur le banc de l’équipe serait à coup sûr un atout majeur pour l’ensemble des joueurs.
De nouveaux arrivent, d’autres sont écartés
Autre point négatif de l’équipe nationale ces dernières années était la redondance dans les listes, avec notamment plusieurs cadres qui bénéficiaient d’un statut ”d’intouchables”. Le changement de staff technique a naturellement conduit à une redistribution des cartes et Vladimir Petkovic a pour le moment bien su l’exploiter.
Le coach a convoqué bien plus de joueurs que la norme pour le rassemblement du mois de mars, et ce, dans le but de rencontrer un maximum de joueurs et de voir s’ils intégreraient ou non son projet sportif dans les prochains mois. Cette volonté a été renforcée avec la convocation de jeunes talents qui font actuellement beaucoup de bruit en Europe comme Rafik Guitane et Anis Hadj Moussa, mais aussi de certains joueurs du championnat local comme Zineddine Belaïd et Mohamed Amine Madani.
Changement attendu sur le plan tactique
Passons au vif du sujet maintenant : le schéma tactique des Verts. Depuis plusieurs années, Djamel Belmadi a pratiquement toujours utilisé la même formation, un 4-3-3, qui commençait à lasser les supporters. L’ancien driver d’El-Khadra avait essayé d’innover contre la Mauritanie durant la CAN 2023 avec une défense à 3, mais le résultat n’était clairement pas au rendez-vous, avec un énorme manque de consistance qui se faisait ressentir.
Contrairement à Belmadi, Petkovic maîtrise ce style de formation, l’adoptant très souvent avec La Nati à l’époque (3-4-3 ou 3-5-2). Avec 3 défenseurs, probablement le trio Bensebaini–Mandi-Belaid, le nouveau sélectionneur de l’Algérie pourrait ainsi compter sur un milieu de terrain solide, qui fait circuler le ballon et fait évoluer efficacement le jeu.
Pour cela, le coach pourra compter sur les services des latéraux Ait Nouri et Youcef Atal, en plus de Chaibi, Zerrouki ou encore Bentaleb. En attaque, il serait étonnant de retrouver autre que Gouiri et Amoura, étant de véritables forces de frappe pour le groupe. Retrouver Bounedjah est toujours possible, mais pas assez cohérent avec la philosophie du coach.
XI probable de l’Algérie contre la Bolivie
Mandrea – Belaid, Mandi, Bensebaini – Atal, Chaibi, Zerrouki, Bentaleb, Ait Nouri – Amoura, Gouiri