Après une absence de trois mois due à une blessure au mollet droit, Ismaël Bennacer a récemment retrouvé le terrain avec son club et se prépare également à rejoindre l’équipe nationale.
À l’approche de la prochaine fenêtre internationale, le milieu de terrain algérien est revenu sur les revers des champions d’Afrique en 2019 ces dernières années, en apportant son analyse sur les causes de ces contre-performances dans un entretien avec So Foot.
On était beaucoup sous pression, que ce soit la pression de tout un peuple, mais aussi en interne. Ce n’était vraiment pas simple pour nous, le sélectionneur Belmadi a toujours essayé de nous protéger, et on a essayé de faire au mieux. Mais le football, c’est aussi des détails, on n’a pas perdu beaucoup de matchs (à la tête de l’Algérie, Djamel Belmadi n’a perdu que 7 matchs sur 66, NDLR), mais on a perdu ceux qu’il ne fallait pas perdre. Ces échecs sont durs à encaisser, surtout quand tu joues pour ton pays. Mais comme les blessures, ça nous permet de prendre de l’expérience, de comprendre nos erreurs et d’avancer. On ne fera plus les mêmes erreurs.
En effet, après une élimination dès le premier tour de la CAN 2021, une non-qualification pour la Coupe du Monde 2022 et une sortie prématurée en phase de groupes lors de la CAN 2023, Bennacer a expliqué ces échecs par la pression intense pesant sur l’équipe.
Cependant, l’arrivée de Vladimir Petkovic à la tête de la sélection nationale semble avoir insufflé un nouvel élan. La qualification pour la CAN 2025, qui se tiendra au Maroc en fin d’année, en est une illustration concrète.
En évoquant le successeur de Djamel Belmadi, le joueur de 27 ans s’est montré confiant quant à la capacité du technicien bosnien à relever les défis et à conduire l’Algérie vers de nouveaux succès.
Diriger une sélection, et particulièrement l’Algérie, c’est toujours une pression forte. Petković, c’est un coach qui a de l’expérience et qui a réussi à s’adapter à la sélection algérienne, en comprenant la difficulté que c’est d’être à sa tête. Je suis sûr qu’on va accomplir de belles choses ensemble.
Cette qualification pour la prochaine CAN représente une opportunité pour les Fennecs de restaurer leur prestige sur la scène africaine. Par ailleurs, ils auront également pour objectif de décrocher leur ticket pour la Coupe du Monde 2026, organisée conjointement par les États-Unis, le Canada et le Mexique, à travers les éliminatoires en cours.